Le riz, avec l’urbanisation rapide et ses atouts culinaires et économiques, est devenu, depuis longtemps, l’aliment principal pour la quasi-totalité des populations vivant en Côte d’Ivoire.
La production nationale de riz ne couvre que (50%) de la demande intérieur. Pour combler ce déficit, la Côte d’Ivoire a recours à des importations massives de riz blanchi qui, en 2009, se chiffraient à 919 000 tonnes pour un coût avoisinant les 235 milliards de F CFA.
Il faut noter que seulement une infime partie de la production mondiale de riz (soit 5%) fait l’objet d’échanges internationaux (31 millions de tonnes sur 650 millions de tonnes produit par an).
La Côte d’Ivoire est donc exposée à un risque d’insécurité alimentaire. Pour remédier à cet état de fait, l’état met en place des structure en vue d’atteindre d’autosuffisance en riz.
Fort heureusement, la Côte d’Ivoire dispose de plusieurs atouts:
Ces atouts peuvent cependant ne pas suffire pour booster la production nationale de riz s’il n’y a pas d’orientations stratégiques clairement définies sur le développement de la filière riz dans son ensemble.
La revue critique des politiques rizicoles antérieures a permit d’élaborer la Stratégie Nationale de Développement de la filière Riz révisée pour la période 2012-2020 (SNDR 2012-2020). Elle a été adopté par le Gouvernement en février 2012.
Vision et impacts
Objectifs et Phases
Axes Stratégiques
Division du Territoire National en dix (10) bassins de production ou Pôles de Développement Rizicole disposant d’un potentiel de production d’au moins 200 000 tonnes de riz blanchi par an. Ces pôles seront sous la responsabilité d’un Opérateur Privé
Pôles subdivisés en 48 pools de développement du riz.
Le pool de développement rizicole est une organisation spatiale et fonctionnelle reposant sur un transformateur leader autour duquel gravitent des transformateurs de moyennes et petites capacités en relation contractuelle avec les producteurs.
Outils conceptuels de mise en oeuvre
La Contractualisation entre tous les acteurs : la mise en relation par des contrats formels, des acteurs locaux, réunis au sein d’une plate-forme où sont discutées entre autres les questions relatives à la mise à disposition des intrants, aux prix des intrants, du paddy et du riz blanchi.
Le Financement structuré qui permet de sécuriser l’ensemble des acteurs de la chaine des valeurs fait intervenir les producteurs, un usinier (leader de pôle), une banque commerciale, un tiers détenteur, et les commerçants grossistes ainsi qu’une banque régionale pour le refinancement.
La Gestion de l’Information : avec un logiciel de base de données et un dispositif de 40 agents répartis sur l’ensemble des pools chargés du recueil en temps réel de toutes les informations relatives à la filière riz,